Bukavu : Quand les travaux d'assainissement dits Salongo deviennent une affaire de tous
Le 9 novembre 2024, un souffle nouveau a été insufflé à Bukavu grâce à l'union des forces. La représentation provinciale des étudiants du Sud-Kivu, les militaires Fardc et le consortium des mouvements citoyens, connu sous le nom de " Bloc Uni pour le Développement du Congo, BUDC ", se sont unis avec le gouvernement provincial pour mener une action d'assainissement de grande envergure.
Cette mobilisation vise à rétablir la propreté et la salubrité de la ville, une action qui s'inscrit dans le cadre des travaux communautaires “Salongo " initiés par le ministre provincial de l'Environnement, Me Didier Kabi et le Maire de la ville de Bukavu.
Depuis plusieurs semaines, le ministre Kabi consacre ses samedis à la lutte contre l'insalubrité à Bukavu. Pour ce samedi 9 novembre, il a dirigé une opération d'évacuation des déchets sur l'axe de Muhanzi à Port Bisengimana, un événement qui a rassemblé des étudiants et des membres du BUDC.
Ensemble, ils ont déblayé des tonnes d'immondices et nettoyé les caniveaux, contribuant ainsi à améliorer la circulation des eaux et à redynamiser l'espace urbain.
Cet effort collectif a vu la participation enthousiaste de la communauté, en particulier des jeunes.
Le porte-parole adjoint de l'ISP Bukavu a exprimé son soutien aux initiatives du ministre, promettant la mobilisation continue des étudiants pour l'assainissement de la ville. Selon lui, cette dynamique témoigne d'un changement de mentalités dans le chef des habitants qui commencent à s'approprier cette lutte pour un environnement plus sain.
Pour sa part, Byamungo Kazimiri Samuel, coordonnateur national du BUDC, a appelé tous les habitants de Bukavu à s'investir dans cette démarche, afin que la ville retrouve son éclat d'antan.
Notons que la coopération entre le gouvernement provincial, l'armée, les mouvements citoyens et la communauté estudiantine pourrait redéfinir l'image de Bukavu qui aspire à un environnement plus propre où il fait beau vivre.
Dorcas Cito